4/4/08

Appel général !

Appel général pour la constitution d’une

ORGANISATION A BUT NON LUCRATIF, D’ORIGINE hellénique internationale: COMMONPOLITEIA de réciprocité et de bienfaisance

La période apolitique que traverse le genre humain, n’est pas seulement liée à l’instauration d’un nouvel ordre mondial, comme nous voudrions le croire, mais à un chaos qui engendre l’inhumanité, la malhonnêteté, la brutalité et l’oppression, qui difficilement pourront être surmonter. Depuis que la société mondiale s’est débarrassée de tout système de valeurs, les remplaçant par des exigences exclusives de soumission aux soit disant lois de marché et à l’autorégulation, l’Homme risque de se retrouver de nouveau en esclavage. La dégradation de la pensée sociale dans les fonctions les plus humbles de la vie de tous les jours, avec un souci unilatéral d’optimisation à court terme de la spéculation économique, à pour résultat, l’égarement du genre humain vers le barbarisme. Sa brutalité nous influence tous et nous vivons, en réalité, une « démocratie à profil bas », un « darwinisme social ». Comment le citoyen peut-il être protégé ?
L’action humaine, pourtant n’est pas déterminée de manière naturo-sociale, mais elle dépend du comportement de personnes libres et créatives, agissant dans le sens d’objectifs particuliers. Ce n’est pas la conscience des hommes qui détermine leur existence. Au contraire, c’est leur existence sociale qui détermine leur conscience. Mais si nous ne désirons pas agir maintenant, au moins restons fidèle à notre humanité. Les enfants, les jeunes et les personnes âgées sont aujourd’hui les plus touchés.
La soumission de la Démocratie aux marchés financiers (non pas leur convergence) se reflète aussi sur le langage politique et sur notre comportement envers les autres[1]. L’alternance (changement de personnes qui continuent à faire les mêmes choses) a remplacé l’action alternative (faire autre chose). Ceci à pour résultat la « privatisation » de nos relations sociales, au sens propre du terme, et l’éloignement de l’être humain de son prochain. C’est dans cet esprit que s’annonce la «fin du travail», avec l’apparition d’une «nouvelle société» fractionnant son ancienne unité et établissant un ‘désordre’ permanent. L’avenir, comme la politique, appartient aux jeunes et aux citoyens désintéressés, qui aiment leur pays.
Les petites sociétés de part le monde, à tord ou à raison, se renferment sur elles même et se laissent souvent aller au conservatisme. Elles hésitent devant les changements importants, elles font difficilement confiance aux nouveaux venus sur la scène politique, manquent souvent de confiance en elles-mêmes et se méfient de tout ce qui est nouveau. Elles désirent plutôt le dévouement envers des personnes qu’elles connaissent peu, même s’il est possible que celles-ci ne les satisfassent pas complètement, ou même pas du tout. Cet état de chose qui semble aujourd’hui provisoirement nécessaire, pourrait bientôt se caractériser par une absence de DEMOCRATIE, particulièrement quand certaines personnes, tombées du ciel, sont imposées. Sûrement, dans un avenir proche, ceci changera et le seul critère sera l’offre désintéressée de l’Homme, pour l’intérêt public. La création de la Commonpoliteia est un prétexte, l’ouverture d’une nouvelle période, un espoir… de changement. Elle offre au citoyen mondial la possibilité de se libérer de l’étanchéité de la vie citoyenne de son pays, le fait se sentir plus libre, moins lié par des choix présélectionnés, qui ont été faits pour lui, mais sans lui et qui pour la plupart ont peut-être apporté ce qu’ils pouvaient apporter, mais qui ne sont plus d’actualité. Une nouvelle perspective se dessine. Redéfinir la notion d’être humain et nos attentes en ce qui le concerne.
Face une mondialisation avancée (économique), au manque de liberté et à la dévalorisation du rôle de l’Homme et de la Démocratie, auxquels se trouvent confrontés les peuples et les Etats - Nations, et en vue des problèmes de survie qui commencent à se faire sentir, des problèmes de sécurité et de reconnaissance auxquels l’Homme devra faire face en conséquence de la crise économique et écologique à venir, des membres universitaires proposent la fondation d’un système de défense et de perspective, en réintroduisant dans la société, les valeurs humaines, dans le sens de la philanthropie.
L’hellénisme a quelques caractéristiques qui le valorise au niveau international, du fait de son énorme contribution en faveur du genre humain et de la Civilisation. Et puisqu’il a contribué une première fois au progrès de la Civilisation, il peut renouveler cette contribution. La nouvelle (communauté) Commonpoliteia de Réciprocité et de Bienfaisance, est une organisation à but non lucratif (COMMONPOLITEIA of mutuality and philanthropy). Elle se compose, dans chaque pays, de branches locales, d’organisations, de commonpoliteia, dans un but de réciprocité, de solidarité et de bienfaisance, entre leurs membres et envers la collectivité. Elle a le caractère d’un organisme socio-politique et environnemental, en tant que groupe de participation (réservoir), d’investigation, d’interrogation et de réflexion. En fait, il s’agit du redéploiement d’un système philanthropique, d’éducation, de survie, de sécurité et de promotion de la liberté de l’Homme, et de la Démocratie. Le mécanisme se remet en place de façon homogène à partir de la capital de l’hellénisme vers les autres Etats – Nations, comme cela s’est déjà produit dans le passé, avec l’expansion maritime de l’idéal grec.
La Communauté-Commonpoliteia de Réciprocité et de Bienfaisance entame une campagne d’incitation, de dialogue et d’action de participation des citoyens des Etats Nations pour la consolidation de la démocratie, de la liberté, et le retour de l’Homme citoyen du monde. Caractéristiques qui, pour le Grec, sont et seront son grand avantage, face au chaos de la ‘nouvelle société brutale’ à venir. SURPLUS D' AMOUR ET SOLIDARITE.
La Commonpoliteia de Réciprocité et de Bienfaisance, est un mouvement spontané de citoyens du monde, unis et habités par des préoccupations communes concernant notre planète. C’est une organisation à but non lucratif, qui s’inquiète des conséquences de la mondialisation dans les Etats Nations, de la dévalorisation de l’Homme, pour la liberté de la démocratie et pour les conséquences environnementales, les changements climatiques et autres phénomènes. La Commonpoliteia de Réciprocité et de Bienfaisance a pour ambition/but, une nouvelle transmission des principes hellénistiques grâce à la création d’organisations de citoyens, branches autonomes et indépendantes dans chaque pays du monde, fondées sur la solidarité et l’entraide parmi leurs membres, ainsi que sur l’action humanitaire pour secourir les citoyens en situation d’urgence. Tout cela peut prendre la forme d’une contribution technique, d’une aide à l’éducation, mais encore d’une aide politique, économique et surtout, prendre la forme d’une soutient moral dans le cadre d’un plan de formation. Ceci englobe aussi les bonnes relations entre les Etats Nations et la Grèce : accords – cohabitation et implication émotionnelle de la part des personnes concernées[2].
Cet esprit, de quête et d’investigation, existe depuis longtemps dans les milieux spirituels et intellectuels, particulièrement dans les universités. Il traduit l’indignation provoquée par les agissements actuels de la société mondiale et de la vie politique contemporaine. La Commonpoliteia de Réciprocité et de Bienfaisance veut exprimer ses nouvelles valeurs qui se base sur les notions de : liberté, participation démocratique, prospérité sociale, soutient mutuel, philanthropie et assistance, prévention - développement, durabilité de l’espace et des ressources naturelles et protection environnementale de la planète.

Eustache (Stathis) Koutseris, le fondateur de ‘La Commonpoliteia de Réciprocité et de Bienfaisance’[3]


[1] Celle-ci n’est pas la seule possibilité pour que s’arrête la divergence démocratie – marchés. Vous pouvez voter librement ce que vous voulez : blanc – ciel – vert – rose – rouge. Ceci n’a aucune influence, puisque votre avenir se décide ailleurs, en dehors de l’enceinte du parlement, sur les marchés. Ça c’est du réalisme !!!
[2] Dans l’Athènes Antique, on disait que , sans les Athéniens, il n’y a pas de Démocratie, il n’y a pas d’Athènes, il n’y a pas de Monde.
[3] Ingénieur agronome, Amanager, DEA, PhD. UNIVERSITE DE THESSALIE, Département d’ Aménagement & Développement Régional, Volos, Grèce. Τel: +3024210 88400, +306977400170, Email: commonpoliteia@gmail.com, koutseris@ yahoo.gr